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Textes exhortatifs

A 100 jours de l’ouverture de la Conférence d’examen du Traité de non-prolifération nucléaire(mai 2010, New York), au moment où la France s’apprête à tester en conditions réelles le missile M51, 94 personnalités lancent un appel pour que la France s’engage dans de nouvelles mesures de désarmement nucléaire et soutienne à l’ONU le modèle de convention d’élimination des armes nucléaires.

« Le désarmement nucléaire est à l’ordre du jour. Barack Obama a annoncé cet objectif pour les Etats-Unis. La communauté internationale s’est montrée intéressée lors de la réunion du Traité de non-prolifération en mai 2009 à l’ONU et la résolution du Conseil de Sécurité du 24 septembre 2009, votée à l’unanimité, en fixe l’objectif. Les prochaines échéances devraient marquer des étapes décisives : en décembre 2009, les Etats-Unis et la Russie devaient renouveler le traité START de diminution des stocks de missiles et de têtes nucléaires, en mai 2010, le Traité de non-prolifération tiendra sa Conférence d’examen pour décider de nouvelles mesures de désarmement nucléaire.

Paradoxalement, la France se montre timorée pourenvisager de nouvelles mesures de désarmement nucléaire. Après avoir fermé son site d’essais nucléaires de Moruroa et ses sites de production de matières fissiles et après la réduction d’un tiers de sa force aéroportée, la France semble dans une position d’immobilisme. Nous nous sommes félicités des mesures de désarmement nucléaire unilatéral. Nous appelons la France à prendre de nouvelles mesures de désarmement nucléaire, pour que notre pays prenne une place primordiale dans le concert des nations et trouve ainsi une nouvelle crédibilité.

La situation mondiale actuelle est toujours dominée par les conceptions stratégiques issues de la guerre froide, fondées sur la possibilité d’une frappe nucléaire quasi-immédiate. Les arsenaux américains et russes demeurent prêts à déclencher une apocalypse nucléaire en quelques minutes. La France doit prendre une initiative pour dénoncer cette situation inadmissible. Les milliers d’armes nucléaires dont disposent actuellement les Etats-Unis et la Russie n’assurent en rien la sécurité des citoyens de ces deux pays, mais compromettent la sécurité du monde.

La communauté internationale a voté en assemblée générale de l’ONU le souhait d’une Convention d’élimination des armes nucléaires qui en préciserait les étapes et les dates butoirs. Lors d’un vote intervenu le 26 avril 2009, le Parlement européen a affirmé souhaiter une telle convention, en vue d’une élimination totale des armes nucléaires en 2020, comme le demande le maire d’Hiroshima. La France doit soutenir ce projet de convention d’élimination totale des armes nucléaires, qui démontrera qu’une autre conception de la sécurité peut être élaborée sans recours à l’arme nucléaire.

Nous appelons la France à engager de nouvelles mesures de désarmement nucléaire. En donnant ainsi l’exemple, la France aura toute crédibilité pour proposer à la communauté internationale une conception de la sécurité dans un "monde libéré des armes nucléaires" [1]. »

En France, la la Campagne internationale pour abolir l’arme nucléaire est coordonnée par le Mouvement pour la paix.

Notes
[1] Selon le président des Etats-Unis.

http://www.politis.fr/Appel-pour-le-desarmement,9335.html


LA MARCHE MONDIALE  : UNE PROPOSITION HUMANISTE

La Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence a été lancée durant le Symposium du Centre Mondial d'Études Humanistes qui s'est déroulé dans l'un des Parcs d'Études et de Réflexion – Punta de Vacas, en Argentine, le 15 Novembre 2008. Cette Marche vise à faire prendre conscience du danger de la situation mondiale que nous traversons, situation marquée par la probabilité élevée de conflit nucléaire, par l'armement croissant et par la violente occupation militaire de certains territoires. Cette proposition de mobilisation sociale sans précédent, est impulsée par le Mouvement Humaniste à travers l'un de ses organismes Monde sans Guerres. Le projet initial s'est développé très rapidement. En quelques mois, la Marche Mondiale a suscité l'adhésion de milliers de personnes, d'organisations pacifistes et non-violentes, de diverses institutions et de personnalités du monde de la science, de la culture et de la politique, sensibles à l'urgence du moment. Par ailleurs, elle a généré une énorme diversité d'initiatives dans plus de 100 pays, déclenchant ainsi un phénomène humain en rapide croissance.

La Marche Mondiale demande :

le désarmement nucléaire à l'échelle mondiale,
le retrait immédiat des troupes étrangères des territoires occupés,
la réduction progressive et proportionnelle de l'armement conventionnel,
la signature entre pays de traités de non-agression,
le renoncement par les gouvernements à utiliser les guerres comme moyen de résoudre les conflits.


Kofi Annan exhorte la communauté internationale à soutenir l'appel de l'ONU en faveur de 50 millions de personnes dans le besoin

19 novembre 2002 – Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a exhorté la communauté internationale à répondre généreusement à l'appel de trois milliards de dollars lancé ce matin par les Nations Unies pour fournir une aide humanitaire à quelque 50 millions d'habitants démunis de la planète.
Les récipiendaires de cette aide prévue pour 2003, qui habitent dans une trentaine de pays et régions de la planète, sont les victimes de conflits, de catastrophes naturelles et d'autres situations d'urgence.

L'appel de cette année, qui englobe les activités humanitaires de l'ensemble des agences et programmes de l'ONU, permettrait de financer notamment la livraison de vivres, la construction d'abris, et l'acheminement de médicaments et d'autres articles de première nécessité aux populations dans le besoin de pays comme l'Afghanistan et la République démocratique populaire de Corée en Asie, le Congo démocratique, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Libéria, la Sierra Leone ou la Côte d'Ivoire en Afrique, les pays de l'Afrique australe, et les territoires palestiniens occupés.

"Il s'agit de régions et pays où les besoins humanitaires sont les plus aigus", a noté le secrétaire général, affirmant que ces besoins ne pouvaient être satisfaits que par l'octroi d'une aide "massive et diversifiée".

Pour sa part, la Vice-secrétaire générale de l'ONU, Louise Fréchette, a estimé ce matin à Berne, en Suisse, que la communauté internationale devait offrir non seulement une aide humanitaire, mais aussi de l'espoir aux dizaines de millions de victimes impuissantes des conflits et des désastres naturels.

De son côté, la coordinatrice adjointe de l'ONU pour les opérations de secours, Carolyn McAskie, a fait valoir que dans certaines instances, comme en Afghanistan, en Sierra Leone et en Angola, les efforts d'assistance extérieure avaient permis à ces pays de sortir de la crise pour entamer la phase de développement et de reconstruction.

Outre New York et Berne, l'appel commun de l'ONU est lancé aujourd'hui et demain dans les villes suivantes: Washington, Bruxelles, Luxembourg, La Haye, Tokyo et Canberra.



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