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L’écrit pour communiquer

L'écrit comme l’oral est considéré comme un moyen de communication qui a sa propre spécificité, ses propres codes.

Chaque message écrit est produit par un émetteur en direction d’un ou de plusieurs récepteurs. Un message écrit véhicule normalement une intention de communication.

Comme pour l’oral, l’écrit nécessite la mise en œuvre de compétences de communication, met en jeu des fonctions et des notions.

De la même façon qu’à l'oral,  on va établir une progression qui va amener l’élève à la maîtrise de ce niveau.

L'écrit s’inscrit dans une progression comparable à celles établies pour l’oral.
Cette progression tient compte de la spécificité de l’écrit et établit pour chaque niveau du CECR la liste des compétences de compréhension écrite requises.

L'écrit en interaction

Comme l’oral certains écrits débouchent sur une interaction. Une lettre envoyée à un destinataire aboutit la plupart du temps à une réponse différée dans le temps.

La seule différence avec une interaction orale est la non-présence physique de l’interlocuteur.

Mais les nouvelles formes d’écrit (SMS, chat, email) éliminent le décalage entre l’émission d’un message, sa réception, la rédaction d’une réponse et la réception de cette réponse.

Le chat abolit totalement cette frontière temporelle et recrée, à l’écrit une situation analogue à une conversation en face à face.

L'écrit en continu et l’absence de feedback.

De nombreux messages écrits ne sont pas conçus dans une perspective d’interaction.

C’est le cas de la presse où les textes sont reçus par des récepteurs indéterminés.

Tous les médias essaient de pallier à l’absence d’une des composantes essentielle de la communication : le feedback.

Le feedback permet lorsqu’on parle à quelqu’un de vérifier que le message a été reçu et éventuellement de modifier celui-ci si l’on s’aperçoit que son interlocuteur n’a pas entendu ou n’a pas compris ce que l’on a dit. La présence physique de son interlocuteur permet également d’interpréter les réactions de son interlocuteur, d’adopter des stratégies de communication.

Ceci n’existe pas dans le cas de la communication écrite. Les journaux, revues, pallient cette absence de feedback par le journal des lecteurs qui permet de susciter une certaine forme d’interaction, comme les médias (radios, télévisions) qui diffusent de l’oral multiplie les émissions où l’auditeur, le téléspectateur peuvent interagir par téléphone, SMS, répondeur téléphonique.

Ecrit, perspective actionnelle, tâches, authenticité

La perspective actionnelle s’applique parfaitement à l’écrit que ce soit en réception ou en production.

En ce qui concerne la réception (compréhension écrite), les messages écrits proposés aux élèves vont leur permettre de réaliser certaines tâches, en mobilisant éventuellement d’autres compétences de communication (expression orale ou écrite).

Comme pour l’oral une tâche basée sur un document écrit peut être qualifiéed’actionnelle si elle débouche sur une production langagière à l’oral ou à l’écrit vérifiable et destinée à un public. La lecture d’un article de journal et la rédaction d’un message destiné au courrier des lecteurs et effectivement envoyée à ce quotidien est l’exemple typique de l’approche actionnelle.

L’envoi d’une demande de renseignement, l’intervention sur un forum sur Internet, l’établissement d’une correspondance avec une autre classe sont autant d’occasion d’aboutir au « parler vrai » au niveau de l’écrit.

Authenticité du document écrit

L’écrit se prête mieux à l’utilisation du document authentique que l’oral.

Cependant, l’utilisation de documents semi authentiques, réalisés à des fins pédagogiques, reste largement présente dans les méthodes de FLE.

Il est souvent impossible de distinguer un document « fabriqué » d’un document réellement authentique, à condition que celui-ci respecte les codes et la forme d’un document authentique du même type.Il s’agit généralement de textes authentiques, remaniés, mais respectant la nature du document authentique, ou de documents totalement inventés mais totalement plausibles

Les types de texte

Descriptif : 
L’auteur du texte observe, décrit, présente une situation, un phénomène.

Le texte descriptif se caractérise par la présence d’indicateurs spatiaux, des adjectifs, la présence dominante de verbes « d’état » comme être, vivre, habiter.


Narratif :
L’auteur du texte raconte une histoire, un événement, un épisode.

Le texte narratif se caractérise par l’emploi des temps du passé, la présence fréquente de passés simples, d’indicateurs temporels, de verbes d’action.

Argumentatif :
L’auteur du texte démontre, explique (cause, conséquence, opposition), analyse des faits, démontre une thèse, une analyse.

Le texte argumentatif se caractérise par l’utilisation d’expression de la cause, de la conséquence, de l’opposition, de la concession, de l’obligation. Le temps verbal généralement utilisé est le présent.


Enonciatif :
L’auteur du texte approuve, apprécie, critique, défend ses idées, émet sa propre opinion, propose ou proclame des solutions.

Le texte énonciatif se caractérise par la présence du « je », l’auteur parle en son propre nom et s’adresse à ses lecteurs (présence du « vous ») utilise des infinitifs et des verbes comme « devoir », « falloir », « pouvoir ».


Injonctif : 
L’auteur du texte appelle à l’action, incite ses lecteurs à faire quelque chose, donne des instructions.

Le texte injonctif se caractérise par la présence d’infinitifs, d’impératifs, des expressions de but et de condition.


Il est fréquent que dans des textes complexes un texte soit composé de plusieurs types de texte.


Lecture globale ou linéaire ?

Le lecteur expérimenté

Un bon lecteur balaie le texte et ne le décrypte pas mot par mot, phrase par phrase.

Un lecteur confirmé utilise sa connaissance des types de texte pour y découvrir des informations attendues, prévisibles. Lorsqu’il consulte la page des « Faits divers » d’un quotidien, il sait que chaque article de cette rubrique comportera des informations concernant le lieu et le moment, les circonstances où s’est déroulé le fait divers, les événements qui se sont produits ainsi que leurs causes et conséquences, l’identité des acteurs de ces événements.

Un bon lecteur anticipe sur le sens du texte et le considère plus comme une image que comme un alignement de mots.

De nombreux éléments facilitent la compréhension d’un texte :

Gros titres, sous-titres, inclusion de photos ou d’images, ponctuation, format du texte (mots en caractère gras, italiques, soulignés, division en chapitres, paragraphes, titrés ou non titrés, espace blancs découpant le texte en plusieurs parties, etc.).

 Le lecteur débutant


Un lecteur débutant procédera plus a une lecture linéaire, mot par mot, s’arrêtant sur les mots qu’il ne comprend pas, les recherchant éventuellement dans son dictionnaire.

L’objectif de l’apprentissage de la compréhension de lecture en FLE est d’amener petit à petit l’apprenant du stade de lecteur débutant à celui de lecteur confirmé.

Il faudra donc l’habituer dès le début de son apprentissage à aborderglobalement un texte, à y retrouver des informations même s’il n’est pas capable de comprendre l’intégralité du texte.

Ceci ne signifie pas que l’approche linéaire, impliquant une compréhension fine d’un texte doit être exclue :

Ainsi, la plupart des exercices sont basés sur du texte et ceux-ci demandent une compréhension précise de phrases et de tous les mots qui la composent, c'est-à-dire une approche linéaire du texte.

Certains textes pourront également être abordés d’une façon plus fine, notamment pour vérifier les acquis et la capacité de compréhension des élèves, au moment d’une évaluation, par exemple.

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